Glossaire forestier ~ Émondage Dupont Abattage Élagage

Machinerie motorisée utilisée pour couper les arbres au ras du sol à l’aide d’un dispositif hydraulique et pour regrouper les rondins qui seront par la suite récoltés.

Ordre faisant partie de la classe des Arachnides. Organisme très petit dont le corps montre peu de signe de segmentation et qui est généralement muni de quatre paires de pattes articulées.

Augmentation du diamètre, de la surface terrière, de la hauteur, du volume, de la qualité et de la valeur d’un arbre ou d’un peuplement au cours d’une période donnée. (5)

Molécule appartenant à un groupe de 20 composés organiques réunis entre eux selon différentes combinaisons pour former de longues chaînes constituant les protéines.

Molécule présente dans les cellules des organismes vivants, où elle joue un rôle important dans la synthèse des protéines. Dans certains virus, l’ARN porte l’information génétique.

Le fait de s’adapter, dans le cadre de systèmes naturels ou humains, en réponse à des stimuli climatiques réels ou prévus.

Molécule qui encode l’information génétique. L’ADN est composé d’unités nommées nucléotides, chacun comprenant l’une de quatre bases — adénine (A), cytosine (C), guanine (G) ou thymine (T). L’ADN est constitué de deux brins réunis par des liens entre les bases A et T d’une part et les bases G et C d’autre part, donnant une structure souvent appelée « double hélice ». On retrouve l’ADN dans le noyau, les mitochondries et les chloroplastes des cellules chez les organismes supérieurs. On en trouve également chez les bactéries et certains virus.

ADN résultant de la combinaison de segments d’ADN provenant d’au moins deux organismes. (Voir génie génétique).

Agent (vivant ou non) causant l’altération des fonctions normales de la plante ou d’une partie de celle-ci. Les principaux agents sont la pollution, les animaux, les champignons et d’autres plantes.

Genre de bactérie naturellement présente dans le sol utilisée pour transférer des gènes dans des plantes.

Intégration délibérée dans l’espace ou le temps, de plantes ligneuses vivaces avec des récoltes annuelles de plantes herbacées ou avec des animaux en provenance de la même unité d’aménagement.

Peuplements ou types de forêts qui exigent des pratiques de gestion semblables et sont groupés en une seule unité à des fins d’aménagement sylvicole.

Également connus sous le nom d’alcool méthylique ou d’alcool de bois. Ils s’obtiennent par la distillation destructive du bois ou de façon synthétique. Ils sont utilisé plus précisément comme carburant de remplacement, additif pour l’essence, solvant, antigel ou dénaturant de l’alcool éthylique.

Selon la définition de Santé Canada, tout aliment ou constituant alimentaire qui procure des bienfaits physiologiques démontrés ou réduit le risque de maladie chronique au-delà des fonctions nutritionnelles de base. Un aliment fonctionnel est semblable en apparence aux aliments conventionnels ou peut en être un et fait partie de l’alimentation normale.

Chacune des formes possibles d’un gène ou de toute séquence d’ADN occupant un emplacement précis sur un chromosome. L’ensemble spécifique d’allèles chez un individu forme ce qu’on appelle le génotype.

Influence négative des plantes (autres que les micro-organismes) les unes sur les autres, résultant des produits de leur métabolisme.

Technique consistant à allumer simultanément ou en succession rapide une série de foyers assez rapprochés les uns des autres pour qu’ils s’activent mutuellement et couvrent rapidement d’un feu intense une large zone déterminée.

Composante de jonction et de renforcement utilisée dans la jonction d’autres éléments structuraux de produits tels que les poutres en I.

Modifications apportées à une station de façon à améliorer les conditions de croissances pour une espèce donnée.

Sélection des arbres porte-graines combinée à d’autres travaux sylvicoles (préparation du sol ou fertilisation) pour améliorer le rendement et la qualité des produits des terrains forestiers.

Manipulation génétique des arbres, comprenant habituellement la sélection, la culture et la fécondation contrôlée, afin de résoudre certains problèmes spécifiques ou pour obtenir un produit recherché.

Aménagement des terrains forestiers réalisé à l’aide de stratégies et de pratiques qui accroissent la productivité des ressources ligneuses, tout en tenant compte de toutes les autres ressources non ligneuse.

Système d’aménagement qui cherche à simuler les processus écologiques afin de maintenir un niveau satisfaisant de diversité dans les paysages naturels et leur mode de répartition dans le but d’assurer la durabilité des processus des écosystèmes forestiers.

Le domaine d’application des aspects administratif, économique, légal et social de la foresterie en lien avec ses aspects scientifique et technique, comme la sylviculture et la protection.

Stratégie d’aménagement forestier assurant une régénération bien établie, libre de toute compétition et bien répartie.

Aménagement axé sur le maintien et l’amélioration de la santé à long terme des écosystèmes forestiers dans l’intérêt du vivant tout en permettant d’offrir aux générations d’aujourd’hui et de demain des bénéfices environnementaux, économiques, sociaux et culturels.

La planification et l’évaluation intégrées de l’utilisation des terres et des activités humaines de l’ensemble des paysages permettent d’assurer la viabilité économique, sociale et environnementale à long terme des écosystèmes et de leurs ressources. Cette méthode, utilisée en temps et en lieu opportuns, contribue à l’atteinte de multiples objectifs de gestion.

Traitement de la surface du sol dans le but de la rendre plus meuble. En Saskatchewan, cette opération est une décompaction.

Méthode permettant d’isoler des séquences d’ADN et d’en obtenir des images. De la même façon que l’étude des empreintes digitales chez les humains, l’analyse de ces images permet d’identifier les organismes.

Pour n’importe quelle essence forestière, mais plus particulièrement pour celles qui fructifient irrégulièrement ou rarement, année où les arbres produisent une quantité satisfaisante de graines.

Syn. annelage 1. Sylviculture : Incision ou ensemble d’incisions plus ou moins continues pratiquées tout autour du tronc d’un arbre (ou d’une branche), dans l’écorce, le liber, et parfois le bois, en vue de le détruire.

Annélation réalisée en pratiquant du haut vers le bas des séries d’incisions plus ou moins contiguës tout autour d’un tronc ou d’une branche, souvent en vue d’introduire un poison.

Annélation pratiquée sur une partie seulement de la périphérie d’un arbre en vue de l’affaiblir ou de le tuer.

Extraction d’une large bande d’écorce, de quelques centimètres à 1 mètre de largeur, sur le pourtour de la tige vivante, avec ou sans aubier, dans le but de tuer (avec ou sans l’aide de phytocide) ou du moins d’affaiblir l’arbre.

Ensemble d’incisions plus ou moins continues pratiquées tout autour d’un tronc d’arbre dans l’écorce, le liber ou le bois en vue de le tuer ou d’en diminuer la vigueur.

Qui fréquente, qui recherche les fleurs. Organisme qui montre une relation étroite avec les fleurs, impliquant normalement la collecte de pollen ou de nectar comme source de nourriture.

Maladie foliaire caractérisée par une croissance réduite de certaines portions du lobe foliaire et le développement de zones nécrosées marginales et interveinales qui peuvent envahir la feuille entière, ensuite les bourgeons et, dans des cas extrêmes, les rameaux.

Substance que l’organisme considère comme étrangère et qui lui fait déclencher la libération d’anticorps comme mécanisme de défense contre cette substance.

Ascome en forme de coupe qui contient les organes de reproduction (asques et ascospores) chez certains champignons Ascomycètes.

Une démarche globalisante qui part de la prémisse qu’un tout ne peut être expliqué par ses différentes composantes considérées séparément.

Lieu où l’on fait, dans un but scientifique, la culture et l’étude d’arbres groupés selon un ordre systématique, phytogéographique ou génétique.

Ensemble des sciences et des techniques appliquées à la culture des arbres, arbustes et arbrisseaux, considérés individuellement, en petits groupes ou dans des vergers (par opposition à la sylviculture qui les prend en considération pour leur utilisation et les profits).

Tout arbre couché sur le sol, déraciné, brisé, ou volontairement abattu par l’homme, avec ou sans équipement spécial.

Tout arbre subsistant ou destiné à subsister dans un peuplement jusqu’à la coupe définitive. Syn. arbre d’avenir.

Phénotype d’arbre que l’on juge exceptionnellement supérieur d’un point de vue donné, alors que cela n’est pas encore prouvé par expérimentation.

Végétal ligneux pérenne, généralement de modestes dimensions, n’ayant pas de tronc bien différencié.

Opération qui consiste à sortir les jeunes semis ou plants du sol de la pépinière ou, d’une façon plus générale, du milieu où ils ont crû. En pépinière ce travail est fait à la main ou à l’aide d’arracheuses.

Terme utilisé par l’administration pour désigner les terrains qui ont été dénudés par la coupe, les incendies, etc., et qui demeurent insuffisamment reboisés. Syn. arriéré du reboisement; retard dans les travaux de reboisement.

Agent de conservation du bois qui a été remplacé dans la plupart des cas par le cuivre ammoniacal quaternaire.

Embranchement qui regroupe les animaux invertébrés à squelette externe, dont le corps segmenté porte des appendices articulés (pattes). Exemple : crustacés, araignées, insectes.

Stade sexué des champignons Ascomycètes, de type apothèce, périthèce ou cléistothèce, contenant des asques et des ascospores.

Réceptacle en forme de sac qui se développe à l’intérieur des ascomes et qui est constitué par une membrane à l’intérieur de laquelle se forment des spores internes (ascospore) libérées de l’asque à maturité.

Méthode de jonction de deux pièces d’un produit du bois par façonnement d’une arête sur une pièce qui peut être insérée dans la fente de la pièce adjacente (permet de cacher l’espace vide entre les deux pièces).

Formation géologique qui remonte à plus de 450 millions d’années et qui comporte de vastes étendues de granite, lequel est d’origine volcanique. Le Bouclier canadien est formé en bonne partie par une assise granitique. Ces roches ont un faible pouvoir neutralisant de l’acidité des pluies, ce qui implique que les écosystèmes forestiers de ces régions sont relativement vulnérables aux pluies acides.

Principal organisme qui élabore des normes et des codes, notamment un régime de certification forestière reconnu à l’échelle internationale. Il s’agit d’une association sans but lucratif composée de membres.

Association intime de deux organismes dissemblables, vivant ensemble de façon à se fournir des avantages réciproques.